Perles d'Afrique

Perles d'Afrique

Bonne année 2017 à tous et toutes!

2017 est arrivée….ou presque….

 

Une nouvelle année.Ecrire pour la faire exister.

Les souhaits sans les faits seront vains et infondés

Trouver l’espace des mots qui perdent pieds dans les versets

Redonner sens et innocence au verbe tout juste né.

 

Mais que sont les sons dans un cœur sourd à l’amour ?

Quelle vibration viendra secouer la prose endormie

De nos matins pénibles sur cette terre, envahie

Plus par l’indifférence que par des foules en exil ?

 

Nuit dans nos mains fermées refusant tout secours.

L’intrus de ce jour fut le soumis d’hier qui se rebelle :

N’est-elle pas notre Terre pour nous deux assez belle ?

Resteras-tu devant moi armé de bombes et de fusils ?

 

 

Si cette année pouvait ouvrir des sentiers de bonté

Petite place au bord du rivage ou ensemble se mirer

Miroir ou nos visages tracent un chemin d’humanité.

Mon poing desserré laisse s’envoler un souffle, une pensée.

 

Article 13 d’une déclaration bâillonnée,

Ressurgis de nos tranchées et de nos rêves oubliés !

Prends ta place au Panthéon des immortelles destinées !

Drapeau blanc dressé, tends la main vers cette nouvelle année !

 

Laurence 26 12 2016

 

 

 

A l’aube de 2017, encore….

Si je parle d’exil c’est que je ne suis que de passage. Le chemin des réfugiés, commence toujours par un manque de traces. Perte d’identité, ou personnalité à conquérir, projet à construire, envie de vivre. Nous allons toujours vers des pays inconnus, des sentiers battus mais à redécouvrir. Première enjambée vers une destinée incertaine. Le présent seul nous habite véritablement.

Mon parcours a commencé lorsque je suis née. Je devais m’échapper, sortir du tunnel où l’air me manquait. Nous en sommes tous là au commencement de notre monde. Il ne faut pas se mentir, ce monde qui nous habite sera aussi celui où nous allons habiter. Je fais de l’air que je respire ce qu’il est, plus ou moins polluée par mes vagues à l’âme, plus ou moins parfumé par mon désir de vivre et de sourire.

Cinquante année pour construire, et je suis toujours en exil. Amoureuse de ce monde qui me fait une place. J’essaie de ne pas ternir l’espace. D’autres m’y côtoient sans que je les vois parfois. Nous cheminons ensemble et fêtons les rencontres qui nous transforment en humain, un peu plus, beaucoup plus parfois.

Les souvenirs biensur habitent ma vie pour la construire non pour y être un frein. J’ai compris aujourd’hui que la clef est là. Le passé doit apporter juste un soupçon de sagesse et ne pas faire chavirer la frêle embarcation de mon existence. Sinon, Montgolfière en vol, je devrais m’en alléger. Ou me résoudre à ne jamais m’envoler.

Quelques jours de plus et je passe une année. Vous aussi soyez en sûr, la traversée vous regarde, elle n’est pas étrangère. A la croisée des chemins nos destins vont peut-être à nouveau se rencontrer. Si je passe sans signe de la main c’est que je cherche encore où mène le mien. N’hésitez pas, si vous me voyez m’égarer, à m’appeler. Je vous écouterai.

Mais l’appel du grand large, du grand vide, ou du fond de l’humanité sera peut-être trop bruyant pour que je vous entende. Si je vous ai aimés, plus, si vous m’avez aimée, vous comprendrez.

 

A tous je souhaite une belle année 2017

Laurence 



31/12/2016
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