clin d’œil parisien, à ceux qui sont au désert....
Certains matins parisiens me réservent quelques surprises
Crevant l’habituelle grisaille, un soleil levant dans la brise
Je gravis la passerelle rouge qui enjambe le canal
Au sommet m’attend un phénomène peu banal
J’entre dans une vision qui a le goût du bonheur
Entre deux montagnes pointues s’étire le soleil
En une fraction de seconde se téléporte mon cœur
L’Assekrem ! Suis-je encore dans un demi-sommeil ?
Mon corps s’arrête, mon regard se fige, envoutement.
L’astre s’élève, passe de l’or au jaune et le rêve s’évapore
Où sont les deux rochers ? Qui a permis un tel surgissement ?
Et puis, le néant, les questions, un voyage sans passeport…
L’éblouissement se fait moins fort. Les tours de Pantin
S’étirent semblant sourire d’un canular, pas malin !
Pourtant il me reste de cette expérience, la vie
Celle que nous avons partagée au désert qui ne s’oublie.
De ces moments forts des visages souriants revivent
Des rencontres embellissant nos chemins ravivent
Ma mémoire se peut-il qu’un jour elle faiblisse?
L’énergie que me donne ce moment : un délice !
19/02/2017 laurence
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