Cote d'Ivoire à Alger...une mère à la rue
13/04/11 suite à "victime indirecte du conflit Ivoirien"
Et le sort n'en fini pas de s'acharner sur cette petite famille endeuillée. Ce soir dormiront-ils sous la mauvaise étoile pendant que d'autres partent volontairement passer la nuit à la belle ? Le loyer payé n'empêche pas les propriétaires de reprendre leur bien et de lui rendre à elle son seul bien, la rue.
Avec ses deux enfants, elle se présentera à la mosquée. Espérant un regard de pitié des frères blancs et barbus de celle qui l'a chassée.
Quel espace lui reste-t-il dans ce continent meurtri ? Un retour au pays ? Même si l'ancien président est arrêté depuis hier, la violence n'a pas cessée, le sang va peut-être encore couler. La rue serait-elle plus sure ? Qui protège cette part de l'humanité ? Où vont les millions de l'ONU s'ils ne servent à aider deux enfants et leur maman a trouver un toit, une tente, un abri dans la nuit fraiche d'Alger.
« Je n'ai pas été élevée comme ça ! » unique cri de cette mère qui mendie en attendant le retour du père de famille ! Où sont les hommes de notre siècle ? N'y aurait-il que des mères pour que l'humanité survive ? Celle-ci protégera ses enfants cette nuit encore, inlassablement elle marchera pour trouver le pain, et un coin pour poser sa couverture. Elle triomphera cette nuit encore de ce sort qui voulait se faire un festin d'indigence épuisée.
La maman avait pourtant payé son loyer.
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